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uncs2008
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communication des organisations consuméristes du Sénégal. Ibrahima DRAME
Catégorie :
Blog Société
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15.02.2008
Dernière mise à jour :
21.06.2020

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SECURITE ROUTIERE, TRANSPORT ROUTIER ET POST CORONAVIRUS

Publié le 21/06/2020 à 18:47 par uncs2008 Tags : sur prix société demain divers

TEMPS COVID-19 ET APRES

SÉCURITÉ ROUTIÈRE, TRANSPORT ROUTIER ET POST CORONAVIRUS

Historiquement, les accidents de la circulation étaient considérés comme des évènements dus au hasard qui n'arrivaient qu'aux autres et une conséquence inévitable et imprévisible, un évènement sur lequel on n'a aucune emprise. Mais aujourd'hui un tel événement peut faire l'objet d'une analyse rationnelle afin de proposer un comportement devant amener la sécurité sur la route.

Au demeurant pour rappel, le transport routier se répand très rapidement sous l'effet de la croissance économique.

Le besoin de transport routier est immense et la réponse est contrastée.

Si le nombre de véhicules en circulation croît à un rythme soutenu, soulageant des besoins légitimes de mobilité, le nombre de tués sur la route croit tout aussi vite et soulèvent de nouveau défis. Face à ces changements rapides et violents, nous devons agir.

Tout se passe comme si l'insécurité routière est une fatalité, le prix à payer sur l'autel du progrès.Il n'en est rien.

Nous devons seulement converger nos réflexions vers le changement du comportement de l'usager.

Notre transport routier est fortement impacté par la pandémie du coronavirus.

Quand après la pandémie du coronavirus, nous pourrons reprendre la route espérons que nous n'aurons pas oublié les règles élémentaires de prudence et de sécurité routière.

Car, les accidents de la route entraînent des coûts considérables pour la société et on s'entend généralement pour dire que ces coûts sont excessifs et qu'ils doivent être réduits.

Néanmoins, les moyens dont on dispose pour réduire les coûts d'accidents de la circulation sont limités, tout comme le sont les ressources disponibles.

Il faut pour une saine gestion du transport routier, analyser le potentiel et les limites des mesures de sécurité liées aux divers modes de transport et à déterminer leur degré de complémentarité. Pour se faire l'accent devra être mis sur les instruments de réglementation, les règles de responsabilité, les instruments économiques et les mesures d'infrastructure.

Aujourd'hui où demain respectons le code de la route.

Bienvenu Dione

Administrateur de C.A.P Assistance

                                                                                                   

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

Publié le 19/06/2020 à 14:37 par uncs2008 Tags : sur prix presse

COMMUNQUE DE PRESSE

 

Chers compatriotes, c’est avec beaucoup d’inquiétude que nous constatons la levée des mesures de restriction consistant entre autre à autoriser le transport interurbain au regard de l’évolution de la pandémie dans le pays. En tant que consommateur nous compatissons avec les transporteurs sur leur manque à gagner à cause de la covid19. Nous, l’union nationale des consommateurs du Sénégal, en tant qu’organisation qui se bat au quotidien pour la sécurité et la protection des consommateurs, partageons nos inquiétudes face à cette évolution inquiétante du coronavirus. Nous apprécions les nouvelles mesures prises par les autorités à leur juste valeur. Nous sommes conscients que la population souffre beaucoup de cet état d’urgence dont elle ignore la fin d’autant plus qu’une grande partie de notre économie est détenue par le secteur informel.

 

Nous constatons avec indignation la façon dont cette maladie a pu se propager dans le pays et les risques auxquelles la population dans sa totalité a fait face. Nous regrettons l’indiscipline de certains de nos concitoyens, notée çà et là par rapport aux mesures édictées par les autorités compétentes pour nous protéger de cette pandémie. Nous notons quelques difficultés dans la gestion de l’aide alimentaire à travers le pays. Toutefois, nous apprécions la prise en charge des factures d’électricité et d’eau de la couche moyenne de notre population et nous espérons que les prochaines factures seront prises en charge comme prévu.

 

Nous, l’union nationale des consommateurs du Sénégal, disons que c’est à la fois malheureux et regrettable ce qui vient de se produire surtout dans un pays qui se veut émergent. La situation que les autorités ont fait vivre aux enseignants n’a laissé personne indifférente. Au regard des difficultés notées avec la distribution de l’aide alimentaire, nous disons non à toute remise de l’argent liquide aux transporteurs. Nous suggérons aux autorités de subventionner plutôt le carburant pour assurer que les transporteurs n’augmentent pas les prix du transport lorsque l’Etat exigera le respect des mesures. Nous appelons le gouvernement de bien veiller à sa politique sanitaire au niveau des gares routières avec tous les risques auxquelles les consommateurs feront face au quotidien dans les transports publics ; urbain et interurbain (bus tata, bus Dem-Dik et autres). Nous appelons Son Excellence Monsieur le Président de la République à prendre toutes les mesures qui s’imposent pour protéger les consommateurs de cette pandémie.  

 

Fait à Dakar, le 05 Juin 2020

 

P/Le Bureau exécutif national

 

Le Porte parole du jour

Dr Mamadou DIA

 

Le secteur de la boulangerie

Publié le 19/06/2020 à 14:06 par uncs2008 Tags : roman sur base place

Elimane SALL Président de l’ADLS et Vice Président du bureau exécutif national de la Fédération Sénégalaise des Associations de Consommateurs (FéSAC) apprécie la nouvelle réglementation sur la boulangerie.

Le secteur de la boulangerie : « A quelque chose COVID est bon ! »

La  boulangerie est un maillon important du tissu économique du Sénégal au regard de sa contribution dans celui-ci. Qui parle de ce secteur parle forcement de plus de 30 000 emplois direct générés, une consommation journalière de la baguette de pain qui tourne aux environ de 7 500 000, un chiffre d’affaires annuel de 410 milliards, 600 000 personnes qui vivent de ce qui représente environ 3% du PIB. Suffisant pour comprendre l’intérêt d’un tel secteur dans l’économie nationale.

C’est pour cette raison que les acteurs du secteur ont pendant très longtemps appelé à un diagnostic sans complaisance.

Pour une meilleure organisation du secteur, ils avaient toujours invité les autorités à engager une profonde réflexion autour des contraintes internes et externes qu’il fallait lever pour gagner la bataille de la compétitivité. Il faut toutefois reconnaitre que certaines de ces contraintes ont toujours été le fait des « acteurs » de la filière.

En effet, la boulangerie sénégalaise a longtemps souffert d’avoir vécu à deux vitesses. Il y a celles qui sont aux normes et d’autres qui ne le sont pas. Bon nombre de boulangeries sont toujours dans des situations hygiéniques très déplorables. Cela est simplement dû au fait que les conditions d’ouverture d’une boulangerie n’ont jamais été respectées par beaucoup d’acteurs, au vu et au su de l’Etat qui a jusque-là laissé faire.

A cela, il faut ajouter les conditions de transport du pain dans les boutiques. Logiquement, le pain ne devrait jamais être transporté dans des chariots, des vélos ou autres moyens de transport qui laissent à désirer. Pour assurer la sécurité alimentaire des consommateurs, une meilleure organisation devait être de mise.

Heureusement qu’en raison de la pandémie du coronavirus, le ministère du Commerce a mis en place de nouvelles règles pour la distribution du pain au Sénégal. Outre l’inscription au registre du commerce et la signature d’un contrat de prestation avec un boulanger, il faut désormais un agrément du ministère du Commerce. Ce, pour vendre et distribuer les produits de boulangerie et de pâtisserie même dans les kiosques dédiés.

Un agrément qui, jusqu'ici, était le maillon manquant dans l'encadrement de l'activité par le décret 2019-22-77 du 31 décembre 2019 réglementant les activités de production, de distribution et de vente des produits de boulangerie et de pâtisserie au Sénégal. 

« A quelque chose, COVID 19 est bon ». En effet, un bond qualitatif a été franchi pendant le mois de ramadan ! Ainsi, des voitures identifiées, spécialisées pour la distribution du pain ont fait leur apparition au grand bonheur des consommateurs. La vente du pain dans les boutiques a été bannie par les autorités au vu des risques qu’elle constituait pour la propagation du coronavirus !

Même s’il y a eu quelques difficultés (comme dans tout début), il ne faudrait pas baisser la garde. La volonté politique des autorités doit perdurer afin que force puisse rester à la loi. Si on n’assure pas une amélioration des conditions hygiéniques de ce produit, les populations risquent pire que le coronavirus ! Il y a par ailleurs, dans le circuit du pain, des résistances opérées par les intermédiaires qui ont toujours constitués « un goulot d’étranglement » du secteur. Mais il faudrait voir comment les réorganiser afin que chaque acteur retrouve sa place en se conformant aux lois et règlements qui sont édictés. 

La filière de la farine et du pain sont en train de vivre depuis le mois de ramadan, une situation inédite qui constitue une base solide pour l’émergence du secteur. Les acteurs doivent tout faire pour maintenir les acquis et se tourner résolument vers le combat contre cette situation de concurrence chaotique, liée à la production, la distribution de la farine et celle du pain. Une régulation du secteur est inévitable face à ces pratiques de dumping, à la fois déloyales et sévères. Sinon, les petits industriels risquent tout simplement de disparaitre à court terme et de fermer leurs usines, avec toutes les conséquences sociales qui y sont liées.

L’accompagnement de l’Etat doit être soutenu et continu notamment par la définition de politiques appropriées et concertées pour encadrer les activités meunières et améliorer l’environnement juridique des affaires de façon à créer les conditions d’une saine compétition entre les différents acteurs et à stabiliser durablement le marché..

L’État doit mettre en place de vigoureuses politiques de redressement afin que les kiosques qui sont souvent devant les boutiques ne servent qu’à tromper la vigilance des autorités.

Il faudrait accélérer les contrôles en impliquant les associations de consommateurs qui ont des représentant dans toutes les zones pour assurer la pérennité de toutes ces mesures salutaires.

On a malheureusement la mauvaise habitude de n’être enthousiaste qu’au début et au bout de quelques temps, « les mauvaises pratiques reviennent au galop »

 

 

 

 

 

 

 

EXPLOITATIONS FAMILIALES : Les atouts de l’horticulture dans les Niayes

Publié le 16/11/2010 à 14:21 par uncs2008
Le premier forum national sur les exploitations familiales aura lieu du 29 novembre au 1er décembre 2010 à Dakar. En prélude à cette grande rencontre, les producteurs maraîchers de la zone des Niayes étaient en conclave à Darou Khoudoss, dans le département de Tivaouane. Ils sont convaincus que le maraichage peut bel et bien jouer un grand rôle dans l’agriculture sénégalaise. Et ce à travers les exploitations familiales dans la croisade pour l’autosuffisance alimentaire.

Selon le président de l’union des producteurs maraîchers de la zone des Niayes, Pathé Dia : « plus de 80% des productions horticoles proviennent de la zone des Niayes. C’est bien pourquoi, nous disons que l’horticulture doit bien jouer son rôle dans les politiques agricoles. Le forum du 29 novembre au 1er décembre 2010 devrait nous donner l’occasion de donner des arguments de taille ». Les différents participants à la rencontre de Darou, venus de Dakar, Louga et Thiès et dont on a noté une forte présence de femmes, ont tous souligné l’importance du secteur horticole dans la zone. « Le maraîchage draine de nombreuses populations », selon Pathé Dia, par ailleurs président de la coordination régionale de Thiès de la Fédération des organisations non gouvernementales (FONGS). Il révèle même que : « la zone des Niayes qui part de Rao à Sangalkam, est devenue une zone à forte concentration d’émigrés saisonniers. Des Guinéens, Sierra Léonais, Bissau-Guinéens et Maliens sont venus s’ajouter aux populations autochtones. Ce qui donne une plus value à l’impact de ce secteur horticole très développé et qui peut bien influer dans l’équilibre de notre balance commerciale ». D’autant qu’aujourd’hui, le marché local est bien approvisionné par les produits des maraîchers de la zone. Des camions sont souvent acheminés vers le bassin arachidier (Baol et Sine-Saloum), vers le sud du pays comme à Ziguinchor et également vers l’extérieur comme en Mauritanie, en Guinée Bissau et au Mali.

Ainsi, à travers les exploitations familiales qui peuvent bien nourrir les familles sénégalaises, l’horticulture gagnerait à être mieux prise en compte.

Zone rouge

Car, au niveau de ce secteur, selon Pathé Dia, président de l’union des producteurs maraîchers : « nous avons trois types d’exploitations familiales dont les deux parviennent à assurer l’essentiel. C’est-à-dire, nourrir non seulement leurs familles mais aussi parvenir à écouler le reste des produits au niveau des marchés. Il y en a même qui ont un complément comme avec les émigrés et autres. Dans cette dynamique, seules les exploitations familiales qui sont dans la zone rouge et qui ne peuvent pas assurer le minimum. C’est parce qu’elles n’ont pas assez de terres et qu’elles sont parfois bloquées par l’écoulement des produits, le mauvais prix au niveau du marché qui font que leurs spéculations, arrivées à termes, ne peuvent pas être écoulées à 100%. Ce qui amène ces producteurs à bazarder leurs produits à bas prix ».

Aujourd’hui, la remarque est que les exploitations familiales arrivent à retenir l’importation de l’oignon pendant au moins sept mois dans l’année. « Ce qui est quand même positif », selon Malick Ba de Louga. Ce dernier déplore la lenteur de l’acheminement des appuis de l’Etat en intrants vers les zones de production comme ce fut le cas l’année dernière. L’autre particularité du secteur horticole dans la zone des Niayes est que le maraîchage est pratiqué toute l’année contrairement aux années précédentes où c’est seulement pendant la saison sèche qu’on s’y activait.

Mohamadou SAGNE

MOZAMBIQUE: le gvt gèle le prix du pain

Publié le 15/09/2010 à 12:16 par uncs2008
MOZAMBIQUE: le gvt gèle le prix du pain
AFP
07/09/2010
Le gouvernement mozambicain a renoncé aujourd'hui à augmenter le prix du pain après la mort de 13 personnes dans des émeutes contre la vie chère la semaine dernière, a annoncé le ministre du Plan, Aiuba Cuereneia. "Le gouvernement a décidé de (...) maintenir le prix du pain à son niveau précédent grâce à une subvention", selon un communiqué du gouvernement lu par Cuereneia à l'issue d'un conseil des ministres de crise.
Le gouvernement doit également annuler certaines augmentations des prix de l'eau et de l'électricité et tentera de "diminuer les dépenses publiques pour dégager des fonds et subventionner les prix des produits de base", a ajouté le ministre. Après plusieurs augmentations des tarifs, l'annonce d'une hausse du prix du pain avait enflammé les faubourgs pauvres de Maputo, où des manifestations ont tourné à l'émeute mercredi avant de s'étendre à d'autres villes du pays jeudi et vendredi. La police avait tiré à balles réelles sur la foule. Treize personnes ont péri et plus de 400 ont été blessées dans ces affrontements.

AUGMENTATION PRIX DU PAIN

Publié le 15/09/2010 à 11:19 par uncs2008
AUGMENTATION PRIX DU PAIN
Les associations de consommateurs dans tous leurs états

Après le prix de l’oignon, c’est au tour de la tonne de farine de prendre l’ascenseur. Les consommateurs ne sont pas au bout de leurs peines. De 14000fcfa, le sac de farine va passer à 20000fcfa et cette hausse va sans doute avoir une conséquence sur le prix du pain. Mais les consommateurs ne comptent pas se laisser faire, martèle Momar Ndao, président de l’association des consommateurs du Sénégal (Ascosen). Selon lui « ce n’est pas normal que le sac de farine qui coûte seulement 9000fcfa en Côte d’Ivoire puisse coûter d’abord 16000fcfa, puis 14000fcfa et maintenant on nous parle de 20000fcfa. La Côte d’Ivoire est plus éloignée que le Sénégal des lieux où l’on importe le blé et ces deux pays ont les mêmes entreprises de transformation de blé. Il n’est donc pas acceptable que le sac de farine revienne à 74 % plus cher pour le consommateur Sénégalais ».
Momar Ndao : « Nous n’excluons aucune action. Que les populations écoutent notre mot d’ordre »
Poursuivant, il avertit : « nous avons saisi la commission nationale de la concurrence, pour qu’elle enquête sur la différence entre la farine sénégalaise et la farine ivoirienne. Nous n’avons même pas de réponse et cette hausse nous tombe entre les mains. Les consommateurs que nous sommes ne peuvent accepter une augmentation du prix du pain. C’était la même chose avec le prix de l’oignon qui reste inchangé. Nous comptons sur l’appui des boulangeries industrielles dont le rôle est de baisser le prix du pain pour contrecarrer une éventuelle hausse du prix de cette denrée de première nécessité ». Formel, il poursuit : « nous rejetons totalement une hausse du pain et nous incitons la population à se tenir prête à écouter le mot d’ordre. Nous n’excluons aucune action en guise de riposte, nous n’allons pas nous laisser faire ».
Jean Pierre Dieng : « si c’est confirmé, nous allons agir en conséquence »
En prenant la balle au rebond, Jean Pierre Dieng, président de l’union nationale des consommateurs du Sénégal, laisse entendre qu’il va y avoir une rencontre au service régional du commerce avec les boulangers pour discuter sur la question. « Ce sont les boulangers qui nous ont informées de l’augmentation du prix du sac de farine. Il paraît que certains en ont acheté. Nous allons nous renseigner pour en avoir le cœur net. Nous ne pouvons pas dire tout de suite quelle va être notre réaction, tant que nous ne sommes sûrs de l’effectivité de cette nouvelle. Nous les consommateurs, c’est le prix du pain qui nous intéresse. De prime abord, il faut savoir s’il va y avoir hausse du prix du pain, et si oui de combien sera-t-elle ? Et là nous allons agir en conséquence. Ce qui est certain, c’est que les boulangers ne peuvent pas augmenter le pain sans accord ».
Mariama Dianké DIEDHIOU

conférence de presse NOUVEAU CENTRE DU SENEGAL

Publié le 06/09/2010 à 20:02 par uncs2008
conférence de presse NOUVEAU CENTRE DU SENEGAL
Mesdames, Messieurs,

Le Nouveau Centre du Sénégal est une formation politique née pour rompre avec toutes les méthodes et manières de faire de la politique depuis l’indépendance jusqu’à présent, pour une politique basée sur la vérité, l’équité et la fraternité.

A cet effet, le Nouveau Centre du Sénégal organise sa première conférence de presse, dans le but de lancer ses activités, le mercredi 08 Septembre 2010 à 11H à l’Immeuble THIOUTH à coté de la boulangerie Provençale en face du supermarché Jumbo vers la Sénélec Castor.

Le Nouveau Centre du Sénégal vient, ainsi par cette présente, solliciter une couverture médiatique.

Le Secrétaire Général

Ibrahima NDIAYE

LES ASSOCIATIONS CONSUMERISTES

Publié le 06/09/2010 à 18:19 par uncs2008
LES ASSOCIATIONS CONSUMERISTES Entre engagement et méfiance.
Les associations consuméristes valsent entre difficultés financières et indifférence des populations. Les sept associations régulièrement constituées ont du mal à remplir leur sacerdoce dans un climat social, politique et économique difficile. Une mission quasi impossible. Actuellement, il ne reste pratiquement que trois structures actives. L’union nationale des consommateurs du Sénégal (Uncs), l’association des consommateurs du Sénégal (Ascosen) et SOS consommateurs sont les seules organisations qui tentent de tenir la dragée haute. Non sans difficultés. Elles ont plus une visibilité médiatique que représentative. Mis à part Ascosen et Uncs, les autres organisations n’ont même pas de siège où les populations peuvent déposer leurs récriminations. « Le loyer est trop cher et les associations souffrent de l’absence de moyens. C’est pour cette raison que beaucoup d’associations ne parviennent pas à maintenir leurs sièges. Défendre les consommateurs demande beaucoup de moyens que nous n’avons pas », explique Momar Ndao, président de l’Ascosen. Devant cette précarité les consuméristes fustigent l’absence d’aide de l’Etat. Ces associations ne bénéficient pas de subventions comme c’est le cas en Europe et dans certains pays africains.
LA FLAMBEE
A cause de leur image écornée par des rumeurs de compromission, les populations manifestent une certaine indifférence à l’endroit des associations de consommateurs. « Certaines associations ont été créées uniquement pour avoir des moyens de pression sur le pouvoir économique. Ainsi, leurs dirigeants défendent beaucoup plus des intérêts particuliers que ceux des consommateurs », peste un interlocuteur bien au fait du milieu consumériste. A ce facteur s’ajoute également le fait que le pays n’a pas une longue tradition en la matière.
La première association consumériste remonte à 1975. Après sa disparition, l’Ascosen est créée en 1989 par Sada Thiam, Jean pierre Dieng et consorts. En 1990, l’Association pour la défense des abonnés à l’eau, à l’électricité et au téléphone (Adetels) voit le jour par la volonté de Landing Badji. A la suite de ces créations d’autres associations sont mises sur pied. C’est le cas de l’Association pour la défense de l’environnement et des consommateurs (Adec), de la Coordination des ruraux (Cdr), de l’Association sénégalaise pour la défense de l’environnement et des consommateurs (Asdec), l’Union nationale des consommateurs du Sénégal dirigée par Jean-Pierre Dieng (Uncs) en 1995 et Sos consommateur, en 2002, par Me Massokhna Kane. La plupart n’ont vécu que le temps d’une rose avant de renaître sous un autre acronyme. « Créer une association est facile, mais la maintenir en vie est autre chose. Il faut vraiment y croire pour y rester », tranche Momar Ndao.
LES DEMONS DE LA DIVISION
La constante dans toutes les associations est la faiblesse de la représentativité. Dans cet imbroglio, chacune défend sa chapelle. Selon Momar Ndao, sa structure est la plus représentative puisqu’elle est la seule à avoir tenu un congrès et à renouveler ses instances. Une opinion rejetée par Lamine Diédhiou, président des jeunes de l’Uncs, qui estime que leur organisation est la plus représentée sur le territoire et compte plus de cadres que les autres. Le combat pour la représentativité fait rage et occulte la nécessité de créer un cadre de concertation pour mieux prendre en charge les véritables problèmes que rencontrent les populations. Que pèse une association de consommateur ? Difficile de répondre à la question. Les consuméristes préfèrent en tout cas emprunter la voie des médias pour faire entendre leurs opinions. En 2007, Sos consommateurs avait annoncé une marche qui n’a pas jamais eu lieu. Sans doute convaincu de l’échec certain de la mobilisation. Malgré cela, les associations sont incapables de se regrouper en centrale. Il y a eu en 1993, la tentative de mise en place de la fédération des consommateurs et défenseurs de l’environnement et en 2005, la confédération nationale des consommateurs. Les différentes tentatives de fédération ont fait long feu. Mais dans la pratique, l’Ascocen et l’Uncs ont manifesté une plus grande unité d’actions.
DE BONS POINTS
Cependant, tout n’est pas mauvais dans le travail des associations consuméristes. Elles travaillent activement pour conscientiser et informer les populations sur la réalité des prix. Après des années de branle-bas ponctuées de crises internes et de guéguerre fratricide, les associations ont connu ces dernières années une sorte de renaissance à la faveur d’une crise alimentaire aigüe. Leurs combats a fait reculer le gouvernement. Ainsi sous la pression des consuméristes, plusieurs denrées ont été revues à la baisse. Elles travaillent aussi pour améliorer le niveau de vie des citoyens. « Pour cela nous demandons aux autorités de nous associer au conseil national de la consommation qui doit se tenir périodiquement. En plus nous voulons des représentations dans les conseils d’administration des établissements publics » exige, Lamine Diédhiou.
Pour mieux informer les populations, l’Uncs a mis en ligne toutes les grilles tarifaires sur son site (sunutarifs.com). C’est pour permettre aux consommateurs d’avoir constamment des informations sur la fluctuation des prix. De même, elle édite un bimensuel sur la consommation, une tribune pour les autres associations. La témérité débordante de Momar Ndao lors des émeutes de la faim reste encore vive dans les esprits. Grâce au dynamisme des consuméristes, le ministère du commerce a reçu en 2008 un don de matériel de pointe pour les analyses des produits alimentaires. Mais l’absence de moyens conséquents demeure le premier handicap à ce travail de titan.
Baye Makébé SARR

MONOPOLE DANS LA BRASSERIE

Publié le 19/08/2010 à 11:29 par uncs2008
La Soboa règne en maître

Jusqu’à qu’en la société des brasseries de l’Ouest africain (Soboa) régnera t-elle en maître dans le secteur. En l’absence de concurrent sérieux, la Soboa impose aux consommateurs sa loi et l’Etat laisse faire.
Consommer de la boisson gazeuse devient de plus en plus un luxe. En effet, la Société des brasseries de l'ouest africain (Soboa) implantée à Dakar depuis 1928, domine le marché des boissons gazeuses non alcoolisées et demeure la seule brasserie du pays. Cette société, filiale du groupe BGI (Brasseries et Glacières Internationales), opère sans être inquiétée. Elle produit et commercialise de la bière sous les marques La Gazelle, Flag Spéciale ou Panther, des soft drinks sous son propre label ou sous licence Coca-Cola. Afin de conserver son statut de monopole et leader en Afrique de l’Ouest, la Soboa a racheté tout récemment l’Africa Investissements Sénégal (Ais) productrice principale d’Africa Cola. Cette transaction commerciale de l’année au Sénégal d’une valeur de 3,5 milliards de francs CFA oblige les consommateurs de se plier à la Soboa. Avec l’absence de concurrent, elle fixe ses prix qu’elle augmente quand elle veut au préjudice des consommateurs. Des organisations de bars et restaurants, toutes partenaires de la Soboa, se sont constituées tout de même pour faire valoir leur métier. Ainsi, le Synebral (syndicat national des exploitants de bar, restaurants et espace de loisirs) et l’Association des opérateurs économiques tenanciers de bars restaurants (Aoetbrs) constatent le monopole de la Soboa et le fait que le prix des boissons n’est pas discutable avec cette société. « L’amélioration conditions de distributeurs serait souhaitable » indique leur président Roger Saint Soutane. Du coté des consumériste, certains ont tout simplement boudé la Soboa et ont substitué sa boisson aux jus locaux, moins couteux. En plus, ces jus de fabrication locale sont mieux conseillés pour la santé. « Ces produits qui ne font pas l’objet d’une très grande promotion devraient l’être pour aider la Soboa a conservé son produits de luxe afin d’honorer les plus riches parce qu’aujourd’hui prendre une boisson a réveillé le luxe d’entant » a déclaré un consumériste qui estime que la cherté des boissons gazeuses diminuera considérablement le taux de diabétiques au Sénégal.
Fatou LÔ

REGULATION DU SECTEUR DE L’AUDIOVISUEL

Publié le 19/08/2010 à 11:27 par uncs2008
Le Cnra délibère son avis trimestriel n° 2 /2010 (Avril - Mai - Juin) et signale les atteintes aux droits des consommateurs ‘’télespectateurs’’

Dans un communiqué transmis au courrier du consommateur, le Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (Cnra) décide après en avoir délibéré en sa séance du 15 juillet 2010, de rendre public un avis sur les dysfonctionnements constatés, au cours du deuxième trimestre de l’année 2010, à travers les organes audiovisuels de communication ainsi que les recommandations formulées pour y apporter des correctifs.
Entre autres dysfonctionnements constaté par le Cnra au cours de ce trimestre : ‘’A la généralisation du câblage à travers le pays de manière anarchique et en dehors de toute réglementation (autorisation, convention, cahiers de charges) par des personnes seulement mues par l’appât du gain, distillant des images télévisuelles dans les foyers sans aucune possibilité de contrôle par les instances compétentes en la matière ; au regain de diffusion par pratiquement l’ensemble de nos télévisions, de clips et de programmes obscènes; A la soirée diffusée en direct par la 2STV, à l’occasion de la célébration de son 7ème anniversaire, soirée caractérisée par des danses particulièrement obscènes ; à la persistance des dérives notées lors d’émissions interactives : injures, menaces de mort, appels à la violence et à la désobéissance civile, atteinte aux institutions de la République, atteinte à l’honneur et à la dignité de la personne humaine ; à la diffusion d’images obscènes et de scènes de violence contenues dans des films et d’autres manifestations comme les séances de lutte avec frappe et enfin à la diffusion d’émissions de voyance en direct sur de longues plages horaires, sans aucune indication des coûts des appels téléphoniques par certaines radios et télévisions’’.
Face à de tels manquements qui constituent autant de violations des dispositions des textes législatifs et règlementaires en vigueur au Sénégal dans le domaine de l’Audiovisuel, le Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel a recommandé ce qui suit: ‘’à propos des prétendus câblo-opérateurs qui essaiment dans le pays, le respect strict de sa décision en date du 22 juin 2010 demandant l’arrêt sans délai de toute activité de diffusion et de distribution de programmes audiovisuels sans autorisation préalable, matérialisée par la signature de convention et de cahier de charges avec les autorités compétentes ; l’arrêt de la diffusion d’images obscènes et autres scènes de violence. Dans ce sens, le CNRA réitère sa recommandation de mise en place au sein des télévisions de comités internes de visionnage ; de faire preuve de plus de rigueur et de professionnalisme dans la conduite des émission interactives ou des débats diffusés en direct, en veillant au respect des dispositions de l’article 10 de la Constitution, aux termes desquelles, chacun a le droit d’exprimer librement ses opinions, pourvu que l’exercice de ce droit ne porte pas atteinte à l’ordre public, à l’honneur, à la considération d’autrui, ainsi qu’aux convictions religieuses, philosophiques, etc. ; de veiller à ce que les émissions de voyance n’exploitent pas la crédulité des populations et qu’elles respectent les dispositions relatives à l’obligation d’indication du coût des appels sur serveur ;

Cet avis signé par la présidente du Conseil précise que son organe de régulation accordera une attention particulière à la mise en œuvre effective de ces recommandations par tous les acteurs du secteur en vue de corriger les différents manquements.
Ibrahima NDIAYE